Qui suis-je ?

J’exerce en tant que Psychologue clinicien depuis 30 ans et en tant que Psychothérapeute depuis 20 ans.

Psychologue Clinicien

J’exerce en tant que psychologue clinicien depuis plus de trente ans. C’est d’abord dans le cadre d’un centre Pycho Médico Social spécialisé puis ordinaire que j’ai entamé mon activité professionnelle et que j’ai pu acquérir un début d’expérience. Seulement, cette fonction me laissait comme un goût de trop peu par rapport à l’idée que je me faisais de la profession. En effet, son versant thérapeutique me manquait cruellement. Aussi ai-je décidé d’obtenir un Diplôme d’Etudes Spécialisées en psychothérapie à l’UCL. J’ai ensuite quitté le Centre PMS pour briguer un mandat davantage thérapeutique dans le cadre d’un Service Résidentiel pour Jeunes qui accueille des enfants et des adolescents souffrant de troubles caractériels, de l’attachement et du comportement. Parallèlement, je me suis lancé en tant que psychologue/psychothérapeute indépendant complémentaire en rejoignant l’équipe du Choix de Paroles à Namur.

Psychothérapeute

Voilà plus de vingt ans que j’exerce cette activité de psychothérapeute, d’abord comme systémicien puisque c’est dans cette orientation que je me suis spécialisé lors du DES. J’ai ensuite complété cette formation initiale par une post-formation au Récit de vie familiale de même que par des supervisions/intervisions régulières à ce sujet avec le Professeur Etienne Dessoy durant plusieurs années. Un peu plus tard, j’ai parachevé cet enseignement en m’inscrivant à une formation théorique au Récit de Vie dispensée par Marichela Vargas, chargée de cours invitée à l’UCL.

Interpellé par le fonctionnement de l’institution qui m’employait. J’ai décidé d’approfondir cette question via une formation s’est imposée et je l’ai concrétisée en m’inscrivant au Certificat d’Université en Psychothérapie Institutionnelle.

Le fait de rencontrer tant en privé que dans le cadre de ma fonction salariée des patients en grande souffrance suite à de multiples traumatismes m’a amené à entreprendre une Formation aux Cliniques du Psychotraumatisme au Centre de Guidance Chapelle-aux -Champs (UCL). Mais cet abord davantage analytique, du reste très intéressant, de la question m’a laissé quelque peu sur ma faim, surtout en ce qui concerne son volet thérapeutique. C’est ainsi que j’ai été séduit par une formation comportant trois modules intitulée « thérapies efficaces pour le trauma » délivrée par le FCPS (Formation Continue en Psychologie et Sexologie). Il s’agit cette fois de thérapies (EMDR, FOA, NET et TRC) qui appartiennent au courant des thérapies cognitivo-comportementales et qui ont fait leurs preuves dans le traitement de l’Etat de Stress Posttraumatique. S’incrire dans un enseignement relevant d’un courant qui se situe aux antipodes de celui dont la formation qui le précède suppose dans le chef de celui qui s’adonne à ce genre d’exercice qu’il soit en mesure d’opérer un virage à 180 degrés. C’est une expérience très enrichissante qui permet surtout de relever la complémentarité et les ponts qui existent entre ces approches.

Fort de ces expériences, dernièrement, je me suis mis en quête d’une méthode thérapeutique qui s’inscrive davantage dans la lignée des valeurs humanistes et existentielles auxquelles j’adhère. Aussi ai-je été conquis par le modèle proposé par l’ACT (Acceptance and Commitment Therapy , Thérapie d’acceptation et d’engagement en français). Il s’agit d’une thérapie qui pour comportementale qu’elle soit n’en demeure pas moins une forme de thérapie plutôt douce et souple qui cherche à aider le patient à retrouver la flexibilité psychologique qu’il a perdue en l’encourageant à accepter les éléments du contexte qu’il ne peut contrôler afin de pouvoir mener la vie qu’il souhaite. Aussi ne cherche-t-elle pas à éradiquer tel symptôme, telle pensée ou telle émotion par trop encombrants mais à vous aider à relâcher le contrôle, la lutte ou la fuite dans lesquels vous vous êtes fourvoyés pour vous permettre de vous engager à nouveau dans une vie riche et pleine de sens. Même si elle n’a pas la prétention de vous libérer de but en blanc de toute souffrance et de vous promettre une existence débarrassée de toute tension son efficacité n’en est pas pour autant ébranlée. Que du contraire ! Elle est avérée et attestée par de nombreuses études scientifiques.

C’est le Certificat d’Université de Praticien en Acceptation et Engagement (ACT) délivré par l’ULB qui a retenu mon attention.

Mes agréments

N° à la Commission des Psychologue : 611200102

Numéro INAMI :
7-00041-08-000

Numéro Visa :
261568

La Commission des Psychologues est un organisme public fédéral indépendant compétent pour le titre et la déontologie de tous les psychologues, quelle que soit leur spécialité. L’inscription sur la liste des psychologues tenue par cette institution est une obligation pour tous les professionnels qui souhaitent porter ce titre.

Comme les psychologues cliniciens sont reconnus en tant que professionnels de la santé, c’est le SPF Santé publique qui est seul habilité à reconnaître la spécificité de leur diplôme et qui est  apte à leur délivrer un visa de psychologue clinicien.  En outre, tout psychologue clinicien doit obtenir un agrément qui est délivré par les communautés.

Pour que l’assurance soins de santé intervienne dans le prix des prestations qui s’inscrivent dans le cadre des soins psychologiques de première ligne ou spécialisés, le psychologue clinicien doit disposer d’un numéro INAMI.

Mes formations

J’ai obtenu le titre d’assistant en psychologie clinique à l’ILMH (Institut libre Marie Haps). J’ai ensuite poursuivi mes études à l’UCL (Université Catholique de Louvain) et à leur terme j’ai obtenu le diplôme de licencié en psychologie, toujours dans l’orientation clinique. Dans le cadre de ce cursus, j’ai fait un stage en psychiatrie à la Clinique Sanatia (ILMH), en service de santé mentale au Centre de Guidance de la ville de Bruxelles (UCL) et en centre de postcure pour personnes dépendantes au Centre d’Accueil et de Traitement du Solbosh (UCL).

Orientation thérapeutique initiale :

La Systémique
La thérapie systémique regarde l’individu comme la composante d’un ou plusieurs systèmes.
La personne est dès lors indissociable de son environnement. Aussi cette approche prend–elle en compte les relations qui se nouent entre la personne et ses différents systèmes d’appartenance de même que les interactions que les individus entretiennent entre eux. Le mal-être éprouvé par une personne peut ainsi être le signe du dysfonctionnement d’une autre ou celui d’un système auquel elle participe. L’approche systémique prend donc en compte l’influence exercée par les systèmes auxquels la personne participe. Il n’est cependant pas indispensable d’inviter tous ces groupes à participer à la thérapie pour qu’un changement soit opérant. La personne peut être aidée à évoluer elle-même et, de ce fait, ses revirements influenceront ses relations avec les autres personnes participant au système et, de proche en proche, attirer le système dans une dynamique de changement.

Les autres dispositifs thérapeutiques :

Le Récit de Vie (familiale)
Dans le cadre d’une trajectoire thérapeutique ou au décours de certaines épreuves dont seule l’existence paraît avoir le secret ou encore au gré de certaines étapes de la vie, il peut être utile de recourir à la méthode du récit de vie. Ce procédé permet à la personne, avec le concours du thérapeute, de revenir sur sa trajectoire de vie, sur son histoire familiale pour les comprendre, s’en affranchir et se les approprier au travers d’une narration personnelle qui ouvre le champ des possibles.

Thérapie du psychotraumatisme
Quelquefois notre route est entravée par des aléas auxquels nous ne pouvons parer. Leur caractère tant fortuit que fatal sont tels qu’ils font irruption et qu’ils nous abasourdissent. Un choc qui peut déboucher sur un syndrome de stress post traumatique dont il est parfois extrêmement ardu de sortir seul. Son traitement requiert des soins pharmacologiques et psychothérapeutiques. Les techniques thérapeutiques auxquelles j’ai été formé relèvent du courant des TCC (EMDR, FOA, NET, ACT) et de la psychanalyse. Quelle que soit la méthode adoptée, l’objectif consiste à réduire l’étendue des préjudices endurés (les sentiments d’impuissance ou d’horreur, l’anxiété, les flash-back, les comportements d’évitement de toute situation rappelant le traumatisme, l’affaissement des sentiments en lien
avec l’incommunicabilité de l’expérience, les réactions de sursaut,…). Aucune technique ne prétend à l’abolition totale et définitive de tout symptôme ou de toute trace de l’événement subi. Elles peuvent toutefois aider la personne à intégrer une (des) épreuve(s), sur le coup, totalement inconcevable(s) et à pouvoir recouvrer une vie épanouie.

La thérapie d’acceptation et d’engagement ACT (Acceptance and Commitment Therapy)

Cette thérapie fondamentalement humaine appartient à la troisième vague des Thérapies Cognitivo-Comportementales.
A l’inverse des traitements qui briguent un affaiblissement, voire l’extinction des symptômes, celui-ci tend à aider la personne à composer avec ses difficultés plutôt que d’y être asservie afin de pouvoir mener la vie qu’elle souhaite. Cette méthode considère que la souffrance de l’individu trouve sa source au cœur de toutes les stratégies qu’il édifie pour évacuer l’inconfort que lui procure ses émotions et/ou ses pensées douloureuses. Des montages qui, à terme, gagnent en rigidité car, paradoxalement, la lutte et l’évitement des expériences douloureuses rendent ces dernières d’autant plus tenaces et envahissantes. Au bout du compte,
la personne se prive de toute flexibilité psychologique. Une vie sans heurts relève de la pure fiction. Aussi leur accueil et leur apprivoisement autorisent-ils l’engagement de la personne dans des actions qui sont en accord avec ses valeurs les plus profondes.

La psychothérapie institutionnelle

Tous, nous participons à de nombreuses institutions. A vrai dire, toutes les créations humaines sont des institutions. Et il en va dès lors de même pour tout individu. Comme le suggère Merleau-Ponty, l’être humain peut être envisagé en tant qu’être institution de soi.
Si elle ne prend soin d’elle-même, toute institution a tendance à évoluer inexorablement vers son dysfonctionnement, vers la maladie. Afin d’éviter que les choses se figent et se paralysent, que ce soit au sein de la personne elle-même tout comme au cœur de d’une grande organisation, il y a lieu de les remettre en mouvement.
Ordinairement, ce courant s’adresse bien entendu aux institutions de soin. Il cherche à remettre le patient au centre des préoccupations et à le rendre acteur de son traitement. Cette intention va de pair avec celle de prendre soin de l’établissement, de l’analyser. Outre la prise en compte du collectif, cette méthode envisage tout autant l’individu.